Union Nationale des Combattants de Côte d'Or

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Georges CLEMENCEAU

Clemenceau.jpgNé le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, Clemenceau passe son enfance en Vendée. Comme son père, il entreprend des études de médecine, à Nantes d’abord, puis, à partir de 1860, à Paris. Il est externe des hôpitaux en 1861 et 1862, puis interne des hôpitaux de Paris. Il obtient sa thèse de doctorat en 1865. Il exercera comme médecin jusqu’en 1885.

 

Parallèlement à ce parcours médical, Clemenceau voyage, notamment en Amérique. Il s’intéresse aussi à la politique ; en 1863, il est emprisonné 4 mois à la prison de Mazas pour avoir proclamé la République sur la place de la Bastille. Son tempérament fougueux lui fera à nouveau connaître la prison en 1872, lorsqu’il est incarcéré 15 jours à la Conciergerie pour une affaire de duel.

 

Clemenceau choisit très tôt le journalisme pour exprimer ses idées. Jusqu’à la fin de sa vie, il écrira des articles dans le Temps, la Justice (dont il est fondateur en 1880), l’Aurore, la Dépêche, le Bloc, l’Homme Libre qu’il fonde en 1913.

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Dans une première période au sénat ou dans son journal devenu «l'Homme Enchaîné», Clemenceau dénonça implacablement toutes les erreurs, toutes les faiblesses, toutes les hésitations.

Dans une seconde période qui s'ouvrit le 16 novembre 1917, lorsque Poincaré appelle Georges Clemenceau à la présidence du conseil, son programme tient en une phrase «Je fais la guerre», avec une obstination irréductible qui sauvera la France et nous mènera à la victoire.

 

Il annoncera la proclamation de l'armistice à la chambre des députés le 11 novembre 1918 en terminant : «Et puis honneur à nos grands morts qui ont fait cette victoire».

Au début de 1918, une rencontre de Georges Clemenceau avec le révérend-père Brottier scelle définitivement la création de l'UNC qui aura lieu quelques mois plus tard.

La guerre était finie, mais il restait à gagner la paix.

 

Surnommé " le Père la Victoire ", il est élu avec Foch par acclamation à l’Académie Française le 11 novembre 1918. Il n’ira jamais siéger sous la Coupole (Poincaré l’avait attaqué en recevant le Maréchal Foch, Clemenceau souhaitait lui répondre dans son discours de réception mais il renoncera à le lire).

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Après la guerre, Clemenceau est président de la Conférence de Paris. Il négocie le traité de Versailles. Partisan du démantèlement de l’empire austro-hongrois, il laisse Lloyd George et Wilson l’emporter sur plusieurs points : la Société des Nations, l’étendue de l’occupation de la Ruhr, le sort des provinces de l’empire ottoman.

 

Le 19 février 1919, Emile Cottin, un anarchiste de 23 ans, tire sur lui 10 coups de revolver. Il reçoit une balle dans l’omoplate droite. Cottin est condamné à mort mais il sera gracié.

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Il meurt à Paris, dans son appartement de la rue Franklin, le 24 novembre 1929, à l’âge de 88 ans.

 

Il fut inhumé «sans manifestation, ni invitation, ni cérémonie» suivant sa volonté, dans sa Vendée natale, à Mouchamps, près de son père qui y reposait depuis 1897.



22/06/2015
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