Union Nationale des Combattants de Côte d'Or

Union Nationale des Combattants de Côte d'Or

Tribune libre


Message de l’A.N.O.R.A.A. (Association Nationale des Officiers de Réserve de l’Armée de l’Air)

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Le soir de notre fête nationale, la France a subi un nouvel attentat, des mêmes signataires que les précédentes attaques, dans la ville de Nice : 84 morts français, étrangers, dont 10 enfants. À eux se rajoutent 70 blessés hospitalisés, dont certains sont entre la vie et la mort. D'autres resteront lourdement handicapés pour le restant de leurs jours ; enfin, des centaines d'enfants, des femmes et des hommes resteront définitivement choqués.

 

L'A.N.O.R.A.A. s'incline respectueusement devant la douleur des familles et des proches de ceux qui ont perdu la vie, et assure les blessés de sa profonde sympathie. Nous condamnons sans restriction, cette attaque sur notre sol, d'une certaine partie des français, contre notre communauté, la seule que nous connaissons, la communauté nationale.

 

Fidèle à nos valeurs que le terrorisme islamique combat, nous exigeons que, pour une fois, des actions soient prises, pour défendre les nôtres, qu'aucune excuse ne soit trouvée à ceux qui exécutent les français sur notre sol. Nous demandons la mise en place concrète d'une défense de notre territoire pour protéger les françaises et les français, qui depuis 2012, sont attaqués, blessés et assassinés sans jamais réagir, par le terrorisme de proximité qui vit sur notre sol.

 

L'actuel premier ministre a annoncé que la France est en guerre, alors où est notre organisation opérationnelle afin de riposter contre l'ennemi ?

Seul ce dernier marque des victoires, répand la peur dans les territoires de la république, en toute impunité ; n'avons-nous réellement plus rien à défendre pour ne jamais venger nos morts ?

 

Nous sommes des officiers de réserve, et répondrons présent pour soutenir nos armées et nos forces de l'ordre auxquelles nous renouvelons notre confiance, pour participer aux missions qui pourraient leur être confiées

 

Notre association se tient également à la disposition des services de l’état pour apporter tous concours qui leurs seront utiles.

 

Nous réaffirmons avec vigueur que jamais nous n'accepterons que nos valeurs soient mises en danger, et que nous ne céderons plus à ceux qui veulent combattre la France. Nous devons agir sans concession, contre ce terrorisme victorieux, sans cela la France et l’Europe sont perdues.

 

Notre devise "s'unir pour servir " est d'une triste actualité : brandissons-la !

UNISSONS-NOUS POUR SERVIR ET DÉFENDRE LES VALEURS DE LA FRANCE

 

                                     Le Lieutenant-colonel (r.o) Philippe RIBATTO, Président national


21/07/2016
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Hommage de l'UNC aux militaires du 511ème Régiment du Train

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16/04/2016
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Hommage national aux 130 victimes des attentats

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27/11/2015
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Billet d'humeur d'un ancien d'Algérie

Comme beaucoup d'appelés qui ont servi en AFN, lorsque je suis rentré de là-bas, j'ai amèrement constaté que, pour les gens de la métropole, cette guerre, que beaucoup n'ont jamais considéré comme telle, était finie, c'était du passé, un passé à ne pas faire ressurgir. Et par pudeur, comme beaucoup je n'en parlais pas, je ne voulais pas en parler, ou nous n'en parlions qu'entre nous.
Même de la part de nos aînés je ressentais une certaine désaffection et de la part des politiques une totale indifférence. Alors je me suis posé la question : "Devons-nous avoir honte d'avoir combattu en Algérie ?" Après avoir écrit un article à ce sujet dans le courrier des lecteurs dans un journal local en 1999, beaucoup d'appelés comme moi ont eu la gentillesse de me répondre. Et à cette question que je me posais, ils ont tous répondu que non, nous ne devons pas avoir honte, car nous avons fait notre devoir comme nous l'imposait le gouvernement de la République. Car à cette époque l'Algérie était partie intégrante de la France, notre patrie, et cela depuis 1830, bien avant Nice et la Savoie.

Le Monde.jpgEn revanche, là où les membres du gouvernement de l'époque doivent se couvrir de honte, c'est de la façon dont ils se sont comportés envers les 150 000 harkis, supplétifs et partisans à qui ils avaient donné leur parole de rester et qu'ils ont lâchement abandonnés à la sauvagerie des égorgeurs de FLN. Nous avions largement gagné la guerre sur le terrain par les armes, mais comme en Indochine elle a été perdue par les politiques. Où étaient passés les : "Je vous ai compris...", "De Dunkerque à Tamanrasset tous Français", et le plan de Constantine de mai 1958 ? Le 19 mars 1962 est vraiment un jour de deuil et d'abandon. Que devons-nous penser des élus municipaux et des politiques qui ont baptisé des parcelles de notre territoire de cette date infamante ? Que penser également de certains hommes politiques très proche du pouvoir, porteurs de valises du FLN ? Ont-ils honte ? Nos aînés ne se sont pas assez informés sur ce qu'était la guerre d'Algérie. Mais ils ont fini par comprendre que nous sommes ceux qui avons repris le flambeau, la flamme du souvenir et de la mémoire qui ne doit pas s'éteindre. Rappelons-nous la phrase de Clémenceau prononcée à la chambre des députés et qui est toujours d'actualité : "ils ont des droits sur nous".

Tout cela est une histoire de 130 ans, qui malgré tout a tissé des liens entre nos deux peuples. Peut-on espérer un jour un rapprochement entre la France et l'Algérie ? Devons-nous le souhaiter ? Oui mais sans repentance !

 

Georges AUDUREAU - UNC 56

La Voix du Combattant N° 1807


05/09/2015
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L'Union Sacrée

C’est la formule qui a présidé à notre fondation et autour de laquelle 200.000 camarades se sont groupés déjà.

Elle signifie que les français de la même France ont compris qu’ils avaient un « nom de famille » et des « prénoms » et que, si entre fils de la même famille ils avaient le droit de discuter sur la répartition équitable du patrimoine familial, ils n’entendaient pas qu’un étranger vint se mêler à leurs discussions, et quand en août 1914 l’Allemagne a voulu profiter de nos discordes, trop fréquentes, hélas ! pour nous attaquer, elle a trouvé devant elle un peuple debout et uni qui a su défendre et conserver l’intégralité de son patrimoine moral et matériel.

Voilà la première leçon qui se dégage de la Grande Guerre : l’union sacrée a sauvé le pays.

Cette même formule doit aussi le régénérer.

Or, il apparaît que des inégalités criantes, voire même des injustices profondes, s’y opposent. En effet, le combattant à qui l’on avait fait tant de belles promesses s’est retrouvé, lors de sa libération, devant un dépôt démobilisateur qui lui a offert un vêtement sordide ou, en échange, une prime ridicule de 52 francs !!!

L’artisan, le commerçant, ont retrouvé une boutique déserte, un matériel détérioré, et pas le moindre crédit.

L’employé, l’ouvrier, n’ont pas toujours pu reprendre leurs emplois d’avant-guerre ou dans des conditions telles que le renchérissement de la vie ne leur permettait pas de vivre.

On a vu des mutilés offrant vainement ce qui leur restait de forces pour obtenir le salaire d’appoint dont ils ont besoin.

On a vu les veuves et les orphelins de nos héros plongés dans la plus noire misère.

On a vu des captifs de retour d’Allemagne obligés d’avoir recours pour vivre à la charité publique ou privée.

On a vu et on voit encore chaque jour des combattants qui ne mangent pas à leur faim et qui ne savent pas où ils dormiront le soir.

La prime de démobilisation devait parer aux premiers besoins de la rentrée dans la vie civile : combien, démobilisés depuis plus de six mois, attendent encore la prime fixe de 250 francs ! C’est une sinistre plaisanterie !

De même, les mutilés et les veuves attendent le relèvement effectif de leurs pensions dérisoires : pécules, rappels de solde, indemnités diverses, rien ne vient qu’avec lenteur.

La Loi n’a pas encore réglé la question de crédit aux petits commerçants et artisans démobilisés, qui ne savent pas non plus comment s’opérera le règlement de leurs dettes d’avant-guerre.

Nous passons n’ayant pas à énumérer ici toutes les revendications légitimes et pressantes des mutilés, des réformés, des prisonniers de guerre, des veuves et des familles de ceux qui sont morts, de tous les anciens combattants, de leurs ayants droit, héros et victimes de la guerre.

Nous ne méconnaissons pas ici les difficultés de la transition de l’état de guerre à l’état de paix et nous ne demandons qu’à aider les pouvoirs publics à les résoudre, mais, quand même, nous constatons qu’autour de nous on mange, on s’habille, on se loge, on s’amuse, quand on a de l’argent, et il se trouve que ce sont ceux-là, qui précisément, ont sauvé la fortune publique, qui manquent de l’argent nécessaire pour assurer leur subsistance.

Voilà la seconde leçon de la guerre : elle semblerait vouloir prouver que les combattants en pratiquant l’Union Sacrée ont conclu un marché de dupes. Cela ne peut pas être, cela ne sera pas !

Et qu’on ne prenne pas cette affirmation comme une menace à l’ordre public. Le combattant connaît trop les horreurs de la guerre pour replonger le pays qu’il a sauvé dans la lutte civile. Ce qu’il veut, c’est reprendre la place à laquelle il a droit dans la grande famille française et ce minimum, sur lequel nous aurons l’occasion de revenir, il saura l’exiger sans révolte et sans pose, mais avec toute la vigueur dont il est capable !

C’est pour représenter les droits des combattants que l’U.N.C. a été créée. Elle accepte sans son sein tous ceux qui ont pris part aux combats ou ont été exposés à leurs dangers par leurs services.

Son organisation très souple, son respect de l’autonomie lui permettent de grouper les associations locales ou régionales dont la voix serait trop faible pour se faire entendre et qui ne pourraient songer à fonder les institutions d’entraide puissantes qui peuvent seules être utiles aux combattants.

L’U.N.C. a organisé à Paris et déjà dans de nombreuses villes de province des services de placement, de consultations juridiques et médicales.

Enfin elle ne veut pas cantonner son action aux seuls services d’intérêt immédiat mais la faire déborder sur le terrain social et coopérer ainsi au relèvement économique et au progrès social de la nation. Elle entend favoriser l’organisation professionnelle, le prêt, la mutualité, la coopération et l’accession à la petite propriété.

Tel est le champ de notre activité, immense quand on le considère dans son ensemble mais bien réduit tout de même si dans chaque région nous pouvons compter sur le dévouement de nos frères d’armes et sur la générosité de tous ceux qui ont apprécié l’étendue de nos sacrifices.

Clemenceau.jpgLe soir du 28 juin, le président du Conseil* en pénétrant dans le Palais de Versailles est allé spontanément serrer les mains des camarades qui représentaient les combattants à cette cérémonie à jamais mémorable. L’illustre vieillard* qui connait les angoisses de la bataille et le prix du sang versé a fait ce jour-là un geste que la France généreuse doit comprendre !

Elle doit aux combattants le prix d’une victoire durement acquise. Elle doit les aider à s’aider eux-mêmes. Elle doit en un mot faire confiance, pour régénérer le pays, à ceux qui l’ont sauvé.

En cette journée du 28 juin, dont nous n’apercevons pas encore la grandeur ni l’importance historique, la Paix, la bienfaisante Paix est descendue sur notre vieux monde encore étourdi des bruits et des horreurs de la lutte et d’une voix encore mal assurée elle a dit les grands espoirs qu’elle apportait mais qu’il nous appartient de réaliser.

Or comment pourrions-nous songer à supprimer les luttes entre les peuples si nous ne commençons à bannir les luttes intérieures qui trop souvent ont affaibli notre chère patrie ?

La Société des Nations ne saurait être une cohue, une confusion de nations divisées elles-mêmes et il se trouve que si nous voulons la paix générale il faut d’abord que la paix règne chez nous.

Pratiquons donc cette Union Sacrée qui a fait ses preuves, qu’elle que soit notre confession, notre opinion ou notre classe, soyons Français par-dessus tout puisque c’est encore le meilleur moyen de servir la cause de l’Humanité.

Telle est l’ultime leçon que les combattants veulent tirer du premier jour de Paix.

 

* Georges CLEMENCEAU

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16/08/2015
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