Union Nationale des Combattants de Côte d'Or

Union Nationale des Combattants de Côte d'Or

L'UNC Nationale


Général Léon DURAND - Premier Président National

Durand2.jpgLéon DURAND est né le 4 septembre 1846 à Gonesse, il descend d’une famille de militaire d’origine espagnole.

Il sort Sous-lieutenant de l’Ecole Spécialisée Militaire de Saint-Cyr en 1868 (promotion du Sultan) et est affecté au 17ème  BCP.

Lieutenant en août 1870, il est blessé à la bataille de Frœschwiller, puis fait prisonnier après Sedan. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1871.

Capitaine en 1873, il sert en Algérie, puis suit les cours de l’école de guerre, avant d’être affecté à l’État-Major du 8ème Corps d’Armée.

Commandant en 1885, il est envoyé en Haïti dans la mission militaire française. À son retour, il commande le 6ème BCP (1888-1889). Il est promu Officier de la Légion d’Honneur en 1888 et est nommé chef d’État-Major de la 29ème DI.

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Il est nommé Lieutenant-colonel en 1892 et Colonel en 1896 au 23ème RI (1897-1900), puis chef d’État-Major du 2ème Corps d’Armée, Général de Brigade en 1900, il commande la 80ème brigade (1901-1904). Il est promu Commandeur de la Légion d’Honneur en 1905.

Général de division en 1904, il commande la 25ème DI (1905-1906), puis la 42ème DI (1907-1908). Il prend la tête du 1er Corps d’Armée, puis du 6ème Corps d’Armée (1909-1910). Il est promu Grand Officier de la Légion d’Honneur en 1911. Membre du Conseil Supérieur de la Guerre en 1910, il entre en Réserve en 1911.

À la mobilisation, en août 1914, il prend la tête du Groupe de divisions de réserve de Belfort, mais son commandement est dissous dès la fin du mois. Il est alors Nommé Inspecteur des 9ème, 10ème et 11ème régions militaires.

Les deux co-fondateurs illustres de « l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS », sans aucune hésitation, optent pour le Général Léon DURAND, héros du Grand Couronné de Nancy, qui vient d’être mis en retraite, pour devenir le premier président. En écoutant ceux qui viennent le convaincre d’accepter, il propose la phrase célèbre qui devient notre devise : « UNIS COMME AU FRONT ».

Le Général DURAND convoque la première assemblée dans les premiers mois de 1919. Tout de suite, des sections locales, départementales, se créent dans toute la France et en outre-mer.

Il décède le 10 septembre 1925.

 

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Strasbourg, le 20 novembre 1921, le général Léon Durand décore son fils 

22/06/2015
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Georges CLEMENCEAU

Clemenceau.jpgNé le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, Clemenceau passe son enfance en Vendée. Comme son père, il entreprend des études de médecine, à Nantes d’abord, puis, à partir de 1860, à Paris. Il est externe des hôpitaux en 1861 et 1862, puis interne des hôpitaux de Paris. Il obtient sa thèse de doctorat en 1865. Il exercera comme médecin jusqu’en 1885.

 

Parallèlement à ce parcours médical, Clemenceau voyage, notamment en Amérique. Il s’intéresse aussi à la politique ; en 1863, il est emprisonné 4 mois à la prison de Mazas pour avoir proclamé la République sur la place de la Bastille. Son tempérament fougueux lui fera à nouveau connaître la prison en 1872, lorsqu’il est incarcéré 15 jours à la Conciergerie pour une affaire de duel.

 

Clemenceau choisit très tôt le journalisme pour exprimer ses idées. Jusqu’à la fin de sa vie, il écrira des articles dans le Temps, la Justice (dont il est fondateur en 1880), l’Aurore, la Dépêche, le Bloc, l’Homme Libre qu’il fonde en 1913.

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Dans une première période au sénat ou dans son journal devenu «l'Homme Enchaîné», Clemenceau dénonça implacablement toutes les erreurs, toutes les faiblesses, toutes les hésitations.

Dans une seconde période qui s'ouvrit le 16 novembre 1917, lorsque Poincaré appelle Georges Clemenceau à la présidence du conseil, son programme tient en une phrase «Je fais la guerre», avec une obstination irréductible qui sauvera la France et nous mènera à la victoire.

 

Il annoncera la proclamation de l'armistice à la chambre des députés le 11 novembre 1918 en terminant : «Et puis honneur à nos grands morts qui ont fait cette victoire».

Au début de 1918, une rencontre de Georges Clemenceau avec le révérend-père Brottier scelle définitivement la création de l'UNC qui aura lieu quelques mois plus tard.

La guerre était finie, mais il restait à gagner la paix.

 

Surnommé " le Père la Victoire ", il est élu avec Foch par acclamation à l’Académie Française le 11 novembre 1918. Il n’ira jamais siéger sous la Coupole (Poincaré l’avait attaqué en recevant le Maréchal Foch, Clemenceau souhaitait lui répondre dans son discours de réception mais il renoncera à le lire).

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Après la guerre, Clemenceau est président de la Conférence de Paris. Il négocie le traité de Versailles. Partisan du démantèlement de l’empire austro-hongrois, il laisse Lloyd George et Wilson l’emporter sur plusieurs points : la Société des Nations, l’étendue de l’occupation de la Ruhr, le sort des provinces de l’empire ottoman.

 

Le 19 février 1919, Emile Cottin, un anarchiste de 23 ans, tire sur lui 10 coups de revolver. Il reçoit une balle dans l’omoplate droite. Cottin est condamné à mort mais il sera gracié.

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Il meurt à Paris, dans son appartement de la rue Franklin, le 24 novembre 1929, à l’âge de 88 ans.

 

Il fut inhumé «sans manifestation, ni invitation, ni cérémonie» suivant sa volonté, dans sa Vendée natale, à Mouchamps, près de son père qui y reposait depuis 1897.


22/06/2015
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Quelques dates

  • En juillet 1919, paraît le premier numéro de « La Voix du Combattant ».
  • L'U.N.C. est reconnue d'utilité publique le 20 juin 1920, et fonde la Retraite Mutualiste du Combattant qui sera officiellement créée par la loi du 4 avril 1923.
  • En 1920, création de la Fédération Interalliée des Anciens Combattants (FIDAC).
  • En 1924, l’U.N.C. fonde la Caisse Autonome de Retraite des Anciens Combattants (CARAC).
  • Dès 1929, la création des « Jeunes de l'U.N.C. » prolonge, dans le même esprit, l'action de l’association, qui s'installe deux ans plus tard au 18 rue de Vézelay, à Paris (75008), aujourd’hui encore Siège National de l’U.N.C.
  • En 1939, la guerre éclate. De très nombreux membres de l'U.N.C. sont à nouveau mobilisés.
  • En 1940, la France est coupée en deux et l'U.N.C. est mise en sommeil. Ses dirigeants, en zone occupée comme en zone libre, sont sous étroite surveillance.
  • En mars 1942, les archives de l’U.N.C. sont saisies et brûlées par les nazis.logo.jpg
  • Fin 1944, l'U.N.C. renaît. Elle compte ses morts. Elle se remet au travail et recrute les anciens de 39/45, puis ceux d'Indochine, de Corée et des TOE.
  • Dès 1956, ceux d'Afrique du Nord se rassemblent au sein de l'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS en Afrique du Nord (UNC-AFN). Enfin, et depuis 1962, les anciens des « OPEX » rejoignent, eux aussi, l’U.N.C., une des rares grandes associations nationales ouvertes à toutes les générations du feu.
  • En 1997, la refonte des statuts, approuvée par le Conseil d’État, permet à l’U.N.C., désormais constituée en fédération, d’accueillir en son sein l’Association « Soldats de France », créée en 1979 et initialement réservée aux anciens du Service militaire. Laquelle a, depuis, totalement fusionné avec l’U.N.C.
  • C’est également le cas de « l’Association d’Entraide des Veuves et Orphelins de Guerre » (AEVOG) qui a maintenant rejoint l’U.N.C. par fusion-absorption (décret du 22 juin 2009)
  • Depuis de longues années, le siège de l'U.N.C. accueille de nombreuses associations amies, telles que la Confédération Nationale des Anciens de la Défense (C.N.A.D.), les « Ecrivains Combattants » (A.E.C), l'Association de Soutien à l'Armée Française (A.S.A.F)…

 


15/06/2015
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Journal Officiel du 11 décembre 1918

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12/06/2015
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Père Daniel BROTTIER

Père BROTTIER.jpgLe père Daniel BROTTIER est né à la Ferté Saint Cyr dans le Loir et Cher le 7 septembre 1876.

Lorsque la guerre éclate, et bien qu’il soit exempté à cause de maux de tête insupportables, Daniel BROTTIER se porte volontaire comme aumônier militaire. Avec le père TRILLES, il veut créer un corps d’aumôniers volontaires en première ligne, les aumôniers militaires devant normalement rester à l’arrière dans les hôpitaux. Le député Albert de MUN soumet l’idée au Président du conseil, René VIVIANI, qui donne son accord.

Du 26 août 1914 au 20 mai 1919, il est rattaché à la 26ème division d’infanterie et œuvrera en Lorraine, dans la Somme, à Verdun et dans les Flandres.

Il passe l’intégralité de la guerre en première ligne sans pourtant jamais être blessé, un miracle qu’il attribue à Sainte Thérèse de Lisieux. Quand il part à l’assaut avec les soldats, 

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il est sans arme, mais porte sa croix de prêtre et un brassard de la Croix Rouge. Il brancarde les blessés, apporte les derniers secours aux mourants… Il joue aux cartes avec les poilus, raconte des blagues pour rendre la vie plus humaine…

Il lance « l’œuvre du sous-vêtement du soldat » pour les blessés qui se retrouvent nus à l’hôpital, et « l’œuvre de la photo du soldat » pour envoyer des souvenirs aux familles. Il écrit aux mères et aux veuves.


Tous les témoignages rapportent son amitié et sa proximité avec tous, soldats comme officiers. La confiance qu’il suscite lui permettra de faire différer, sine die, un assaut suicidaire pour tout le régiment. Son dévouement l’entraine à aller au-delà de ses forces. Un jour, tous ayant très soif et personne ne pouvant quitte son poste, le père BROTTIER accomplit la corvée d’eau, six heures à ramper et se cacher pour 4 km aller-retour.

Il fonde l’Union Nationale des Combattants, soutenu par Georges CLÉMENCEAU, après la guerre. Son crédit moral est tel qu’il convaincra les banquiers d’avancer, dans le cadre de l’UNC, l’argent de la solde que l’État ne versera qu’un an après.

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Après la guerre, le père BROTTIER se consacre au projet de la cathédrale de Dakar ainsi qu’à l’UNC jusqu’en novembre 1923, date où il est appelé à la direction des Orphelins Apprentis d’Auteuil.

Cité cinq fois à l’ordre de l’Armée, il est officier de la Légion d’Honneur et a reçu la Croix de Guerre.

Il meurt à Paris le 28 février 1936 et sera béatifié par le Pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984. 

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12/06/2015
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